102. Apotheose des Tanzes

Ému jusqu'aux larmes en écoutant la Septième Symphonie -"l'apothéose de la dance", selon Wagner-.
Les images coulent suggérées par les émotions que la musique provoque, comme s'il s'agissait d'un film d'images sonores ou d'images émotionnelles avec bande sonore.

Le second mouvement Allegretto est un thème composé pour le recueillement, pour la caresse délicate, pour la rêverie, pour l'abandon dans les yeux d'autrui, son dramatisme est profonde et émouvant... privé.

Le temps de la calme ouvre la voie tout soudain à un Presto qui réveille les sens en les préparant pour l'apothéose finale, Allegro con brio, oú la conscience se plonge dans une mer agitée de notes syncopées comme des houles progressant in crescendo jusqu'à un climax libérateur... alors regne la folie, la luxure effréné, le rythme frénetique, la recherche de la perte de soi... la rencontre d'autrui... la dissolution.

Ludwig van Beethoven ou l'émotion des forts, la sensibilité triomphante des optimistes, la force intarissable du génie, la bande sonore du big band, la délicatesse de la bête, l'envie de la belle, le summum d'un classicisme moderne, d'un romantisme épique et gigantesque... la joie faite hymne qui traverse les époques et les modes. Un morceau de divinité.

(Vous étiez entre les images senties, bien sûr)
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