Thursday, January 04, 2007

87. La défaite du temps


Vous rappelez-vous? L'ivresse comme une arme pour vaincre le temps, pour le tromper. Aujourd'hui, je m'ai éveillé ivre. J'ai retourné du monde des rêves complètement ivre de vous.
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Je ne me souviens de rien.
Peut être que je vous aie bu à grandes gorgées, sans mesure. Rien d'étonnant à cela, d'autre part.
Le fait est que quand je me suis levé de mon lit la tête me tournait, et autour d'elle, comme les anneaux de saturne, des papillons multicolores voltigeaient dansant et souriant... et son sourire était votre sourire... ses yeux vos yeux... et mon coeur je ne sais pas s'il était triste ou content.
Mais ce que je sais de vrai, c'est que une sensation d'absence terrible m'écrasait comme une dalle. Le vol des papillons ne servait à rien, il n'apportait pas de légèreté.
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Le temps, le temps, j'était la victime de la mensonge du temps. Chaque second sans vous peut être le plus mauvais des martyres possibles...
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C'était insupportable... jusqu'a ce que je m'ai rendu compte que je posséde l'arme plus puissante contre la mensonge du temps... et de l'espace...
Vous étiez là, juste là-bas, plûtot, là-dedans, dans mon coeur, dans mon esprit, dans mon âme, partout, autour de moi, je n'était pas seul.
Alors, je m'ai laissé envahir par vous. Les murs du temps ont tombé, ou plûtot, ils se sont transformés en une brume que se dissipait petit à petit, à mesure que mon pensée et mon sentiment se remplissait de vous, à mesure que je me plongait dans vous.

Quel étonnant, non?
Mais, c'est comme ça. Et ça continue encore...

Ah! Mon dieu, ne laissez pas que cela finisse... sauf si... Elle... peut-être...

Soyez heureuse, ma bien-aimée... tel que, malheureusement, je suis.

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