Thursday, January 04, 2007

84. Divinité

Vous n'êtes pas une femme. Non seulement une femme.
...
Oui, bien sûr, vous avez tout ça qu'une femme doit avoir pour plaire à un homme -ou à une autre femme-, et... de trop (beauté physique, attrait, mystère,...).
Mais, en outre, vous avez un autre don caché, une qualité spècial, une seconde nature:
vous êtes une déesse étourdie, une muse en crise d'identité, une princesse du royaume des rêves qui ne le sait pas, une belle fée qui devint avatar.
Peut-être que vous soyez condamnée par quelque espièglerie commise avant.
Sûrement c'est ça, vous êtes une lutin coquine chatiée à l'oubli de vous-même à cause de votres polissonneries... cela justifierait certaines conduites distraites que vous imputiez à le stress (?).
Une chose je dois vous dire, je reconnaitrai le caractère divin de quelqu'un même les yeux fermés. C'est mon sixième sens, une sensibilité singulière pour détecter la magie oú qu'elle se trouve... et vous possédez un charge de magie qui sort de l'ordinaire, même avec mon instinct enrhumé j'aurais pu sentir votre puissante odeur féerique.
Ce que je n'attendais pas c'est une telle attirance, un tel envoûtement, un tel enlèvement de la volonté.
Vous devez être une déesse très très redoutable, très puissante, puisque le magnetisme se propage à travers de votre apparence humaine avec une force inusitée (même sans votre connaissance).
...
Comment lutter contre ça? Comment un simple humain peut-il s'opposer aux desseins de la providence?
Ah, mortel malheureux! Ah, mortel heureux! Tu as touché la sublime divinité du bout des doigts, tu as osé regarder aux yeux profondes d'une déesse... Est-ce que tu pensais que tu pouvais le faire sans souffrir les plus terribles conséquences?
Regardez-toi maintenant, fou, fébrile, ivre d'un amour inépuisable... pauvre ombre de celui qui tu étiez avant.
Seulement sentiment, seulement rêve, seulement mémoire.
Tu es le condamné à perpetuité: l'envie d'aimer devorera jour après jour ton coeur qui retournera grandir toutes les nuits nourri par tes rêves (tel que l'aigle dévorait constamment le foie à Prometée).
Helas! Ce malefice seulement peut être rompu par la même déesse ou par une autre déesse aussi puissante.
Ah! Dieux miséricordieux, pardonnez-moi mon hardiesse! Mais, pourquoi vous chàtiez à ceux qui aiment?
...
Elle est si belle! Elle est si ravissante! Elle si évocatrice!
Ah, peau faite de nuages! Ah, yeux faits d'étoiles! Ah, sourire fait d'ailes de papillon Ah, bouche divine, porte du paradise!
Comment pouvais-je me résister, mon dieu, à cette félicité!

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